Rhinopharyngite : consultez en ligne sans RDV
La
rhinopharyngite est une infection virale aiguë et bénigne qui provoque des symptômes des voies respiratoires hautes (muqueuse de la gorge, des sinus et du nez). Communément appelée rhume, cette maladie respiratoire est aussi fréquente chez le nourrisson, chez l’enfant, que chez l’adulte.
Rhinopharyngite : définition, symptômes, durée
La rhinopharyngite est une infection virale aiguë et bénigne qui provoque des
symptômes des voies respiratoires hautes (muqueuse de la gorge, des sinus et du nez). Communément appelée rhume, cette maladie respiratoire est aussi fréquente chez le nourrisson, chez l’enfant, que chez l’adulte.
Il existe de nombreux
virus respiratoires responsables de cette maladie (coronavirus, adénovirus, métapneumovirus…) qui se transmettent essentiellement par les mains d’une personne infectée, au
contact des sécrétions nasales. Le diagnostic est rapidement évoqué en la présence de signes caractéristiques. Ces symptômes débutent généralement 1 à 3 jours après l’infection :
• Une irritation, un
mal de gorge ;
• Une
gêne nasale ;
• Des
éternuements ;
• Un
écoulement nasal (rhinorrhée) : les sécrétions sont d’abord claires et aqueuses et deviennent gênantes de par leur abondance. Elles finissent par devenir opaques, plus épaisses, et prendre une couleur jaune-verdâtre ;
• Une
faible toux peut apparaître chez de nombreux patients ;
• Une
sensation de malaise général, de
fatigue, des
maux de tête ;
• Une
fièvre modérée accompagne parfois le début de l’infection, mais elle n'est pas fréquente.
Généralement, l’infection dure entre 4 à 10 jours, même si la toux peut persister un peu plus longtemps. La durée de la maladie est parfois prolongée en cas de complications. Par exemple, les infections à rhinovirus sont souvent à l’origine des crises d’asthme chez les patients asthmatiques.
De plus, il n’est pas rare qu’un rhume s’aggrave et provoque une
infection bactérienne des sinus et de l’oreille moyenne (sinusite et otite moyenne). Ces complications peuvent s’expliquer par la congestion nasale, qui empêche l’évacuation normale des sécrétions : les bactéries prolifèrent alors à l’intérieur des voies respiratoires hautes. Le traitement de la rhino dépend donc des symptômes.
Il est souvent recommandé de rester chez soi pour se reposer. Les médecins peuvent prescrire du paracétamol, des médicaments décongestionnants et des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS, comme l'ibuprofène) pour soulager les symptômes. Les antibiotiques n’ont en revanche aucun intérêt.
Causes : comment attrape-t-on une rhinopharyngite ?
La rhinopharyngite est causée dans 50% des cas par une
infection à un rhinovirus, dont il n'existe pas moins de 100 sous-types.
Le plus souvent, les rhumes causés par des rhinovirus apparaissent à l’automne et au printemps. Les coronavirus, également responsables du Covid, peuvent aussi être à l’origine d’un rhume ou de la
grippe.
D’ailleurs, on parle parfois de
rhume des foins ou de
rhinite saisonnière, pour faire référence à la réaction allergique causée par le pollen. Malgré tout, de nombreux autres virus (adénovirus, coronavirus, métapneumovirus, entérovirus…) peuvent être responsables de la rhinopharyngite, tout au long de l’année.
Dans la plupart des cas, la contamination a lieu au contact des sécrétions nasales des mains d’une personne infectée. Les virus sont en effet présents dans ces sécrétions. Quand une personne se touche les yeux, le nez ou la bouche, les virus pénètrent alors dans l’organisme, provoquant la maladie.
Plus rarement, la contamination se fait par inhalation d’air, lorsque celui-ci contient des
gouttelettes d’une personne infectée. Généralement, la rhinopharyngite est plus contagieuse dans les 2 à 3 premiers jours suivant la survenue des symptômes. La sensibilité aux rhumes n’est par ailleurs pas accentuée par les facteurs suivants :
• L’âge : les enfants ou les personnes âgées ne sont pas nécessairement plus touchées, même si le traitement doit être ajusté en fonction de l’âge ;
• Le froid ;
• Les habitudes alimentaires ;
• L’état de santé général ;
• Ou un dysfonctionnement de la gorge ou du nez (végétations adénoïdes, hypertrophie des amygdales…).
Le
médecin généraliste évaluera les symptômes lors d’une consultation en cabinet ou à distance. La présence d’autres symptômes, comme une
fièvre élevée, une
éruption cutanée, des
maux de têtes importants (migraines), une
douleur thoracique ou des
difficultés respiratoires, sont souvent le signe qu’une autre infection est présente.
Il n’est généralement pas nécessaire de réaliser des examens complémentaires pour faire le diagnostic d’un rhume. En cas de complications, ou si des risques de complications existent, le médecin pourra éventuellement prescrire une radiographie pulmonaire et des examens sanguins.
Traitements, prévention : comment soigner un rhume ?
S’agissant de la
prévention, aucun vaccin efficace à ce jour n’a encore été élaboré. Cela est dû au fait que les virus susceptibles d’être à l’origine de la rhinopharyngite sont très nombreux.
Et surtout, les virus subissent de légères modifications au cours du temps, rendant la fabrication d’un vaccin inefficace. L’hygiène de vie reste donc la meilleure mesure préventive de la rhinopharyngite.
Comme la transmission des virus du rhume se fait majoritairement par contact avec les sécrétions nasales d’une personne infectée, ces quelques gestes peuvent aider :
•
Se laver fréquemment les mains : que l’on soit infecté ou non, au travail, à la maison… ;
• Utiliser des mouchoirs à usage unique pour éternuer et tousser ;
• Si possible,
isoler les malades des personnes non infectées, dans une chambre séparée par exemple ;
• Afin d’éviter la contamination à d'autres personnes, il est conseillé de rester chez soi dès lors que l’on continue à tousser, à se moucher et à éternuer ;
•
Nettoyer les surfaces, les lieux de vie ou les objets partagés afin de réduire le risque de propagation des virus de la rhinopharyngite.
Malgré leur notoriété, le zinc, l’échinacée ou la vitamine C à fortes doses (plus de 2000 mg par jour) n’ont aucun effet curatif ou préventif sur le rhume ; les agrumes n’ont pas plus d’effets.
Dernièrement, le médecin pourra prescrire différents traitements visant à soulager les symptômes :
• L’utilisation d’un humidificateur à vapeur froide pour faciliter l’expulsion des sécrétions ;
• Les antiviraux et les antibiotiques ne sont d’aucune utilité ;
• Des médicaments en vente libre, qui ne guérissent pas l’infection mais peuvent
soulager les symptômes :
décongestionnants,
antihistaminiques,
paracétamol et
AINS (aspirine, ibuprofène) pour les douleurs et la fièvre, des
sirops pour la toux… Ces médicaments sont le plus souvent associés.
Quelle est la durée d'une rhinopharyngite ?
Généralement, la rhinopharyngite dure entre 7 à 10 jours. Infection virale des voies respiratoires supérieures, la rhinopharyngite affecte le nez et la gorge et entraîne des symptômes tels qu’un écoulement nasal, des éternuements, un mal de gorge et parfois une toux légère.
Le plus souvent, la rhinopharyngite ne nécessite pas de traitement médical spécifique et disparaît d’elle-même. Il est toutefois important de boire beaucoup de liquides et de bien se reposer.
De plus, les symptômes peuvent être soulagés à l’aide de décongestionnants nasaux vendus en vente libre, un humidificateur d’air et des pastilles pour la gorge.
En revanche, si la rhinopharyngite dure plus de 10 jours, ou que les symptômes s’aggravent, il est conseillé de consulter un
médecin sans RDV, particulièrement en présence d’une forte fièvre. La rhinopharyngite peut en effet aussi dissimuler une infection bactérienne ou d’autres problèmes de santé.
Consultation en ligne, diagnostic et ordonnance
Les rhinopharyngites sont causées par de nombreux virus, dont la plupart sont des rhinovirus. Ils sont en effet responsables de 50% des rhumes.
L’exposition au froid, des facteurs alimentaires, l’état de santé général ou encore des anomalies des voies respiratoires hautes ne sont pas des facteurs de risques des rhinopharyngites.
Il n’existe pas de vaccin à ce jour et les traitements comprennent :
• Les décongestionnants topiques et oraux, afin de soulager l’obstruction nasale
• Le paracétamol ou les anti-inflammatoires stéroïdiens (AINS, comme l’aspirine ou l'ibuprofène) pour soulager les douleurs ou la fièvre ;
• Les antihistaminiques : ils sont contre-indiqués chez le bébé et doivent être utilisés avec prudence chez l'enfant de moins de 4 ans et chez les personnes âgées. Ils visent à soulager l’écoulement nasal mais n’offrent qu’un bénéfice minime ;
• Afin d’éviter la contamination à d'autres personnes, il est conseillé de rester chez soi dès lors que l’on continue à tousser, à se moucher et à éternuer ;
• Des sirops antitussifs pour soulager ou stopper la toux.
Afin de réduire le temps en salle d’attente et surtout pour faciliter l’accès aux soins, Feeli permet la
consultation en ligne d’un médecin généraliste en moins de 24h. Les médecins de la plateforme sont tous des professionnels de santé diplômés. Un diagnostic rapide et la délivrance d’une ordonnance en ligne vous assureront une prise en charge médicale sérieuse.
Et surtout, vous pourrez rester au chaud en attendant votre ordonnance en vue d’un traitement. N’attendez pas l’évolution de la rhino et une éventuelle complication (sinusite, risque d’otite, grippe, covid…) : mieux vaut consulter un médecin généraliste dès la survenue des symptômes. La rhinopharyngite peut en effet être confondue avec d’autres maladies comme la grippe ou le covid. Prenez soin de votre santé !